HJS
volume 5, issue 2, 2004-5
NOTES

1 A first version of this paper "Conceptual Intersections: Joyce's Finnegans Wake, Pynchon's Gravity's Rainbow, and Blanchot's L'Écriture du désastre" was presented at the XVIIth Inernational James Joyce Symposium, Goldsmith's Coll., London, on 27 June 2000.

2 Edward Mendelson, "Gravity's Encyclopedia", pp. 161-95 in Mindful Pleasures: Essays on Thomas Pynchon (Boston: Little, Brown, 1976) 161.

3 Brian Stonehill, The Self Conscious Novel: Artifice in Fiction from Joyce to Pynchon (Philadelphia: U of Pennsylvania P, 1988) 156.

4 Theodor Adorno, Aesthetic Theory, trans. C. Lenhardt, ed. by Gretel Adorno and Rolf Tidemann
(London: Routledge, 1984) e. 370.

5 Julia Kristeva, Strangers to Ourselves, trans. Leon S. Rudiez (Columbia UP, New York, 1991) 20-21.

6 Maurice Blanchot, The Writing of the Disaster, trans. Ann Smock (Lincoln: U of Nebraska P, 1995) e. 11; "Et se taire, c'est encore parler.  Le silence est impossible.  C'est pourquoi nous le désirons" in Maurice Blanchot, L'Écriture du désastre (Paris: Gallimard, 1980) f. 23. 

7 The Writing of the Disaster, e. 122; "Garder le silence, c'est ce que ? notre insu nous voulons tous, écrivant" in L'Écriture du désastre, f. 187.

8 Gilles Deleuze, Cinema 2: The Time-Image, trans. Hugh Tomlinson and Robert Galeta (Minneapolis: U
of Minnesota P, 1989) e. 209; "Que la pensée ait quelque chose ? voir avec Auschwitz, avec Hiroshima,
c'est ce que montraient les grands philosophes et les grands écrivains apr?s la guerre [. . .]" in Gilles
Deleuze, Cinéma 2: L'Image-Temps (Paris: Les Éditions de Minuit, 1985) f. 272.

9 Aethetic Theory, e. 74.

10 Aesthetic Theory, e. 400.

11 The Writing of the Disaster, e. 12; "Détaché de tout y compris de son détachement" in L'Écriture du désastre, f. 25.

12 Niklas Luhmann, Art as a Social System, trans. Eva M. Knodt (Stanford: Stanford UP, 2000) e. 55.

13 The Writing of the Disaster, e. 13; "Écrire est évidemment sans importance, il n'importe pas d'écrire. C'est ? partir de l? que le rapport ? l'écriture se decide" in L'Écriture du désastre, f. 27.

14 Aesthetic Theory, e. 2.

15 Aesthetic Theory, e. 53.

16 Cf. Fredric Jameson, The Seeds of Time (New York: Columbia UP, 1994) 53-54.

17 Leo Bersani, "Against Ulysses" in The Culture of Redemption (Cambridge: Harvard UP, 1990) 197.

18 The Writing of the Disaster, e. 46-47; "On ne saurait " lire " Hegel, sauf ? ne pas le lire.  Le lire, ne pas le lire, le comprendre, le méconnaître, le refuser, cela tombe sous la decision de Hegel ou cela n'a pas lieu.  Seule l'intensité de ce non-lieu, dans l'impossibilité qu'il y en ait un, nous dispose pour une mort--mort de lecture, mort d'écriture--qui laisse Hegel vivant, dans l'imposture du Sens achevé.  (Hegel est l'imposteur, c'est ce qui le rend invincible, fou de son sérieux, faussaire de Vérité [. . .]" in L'Écriture du désastre, f. 79.

19 Aesthetic Theory, e. 193.

20 The Writing of the Disaster, e. 41-42; "Écrire, " former " dans l'informel un sens absent.  Sens absent (non pas absence de sens, ni sens qui manquerait ou potential ou latent).  Écrire, c'est peut-?tre amener ? la surface quelque chose comme du sens absent, accueillir la poussée passive qui n'est pas encore la pensée, étant déj? le désastre de la pensée.  Sa patience.  [. . .]  Sens qui ne passe pas par l'?tre, au-dessous du sens--soupir du sens, sens expiré.  D'o? la difficulté d'un commentaire d'écriture; car le commentaire signifie et produit de la signification, ne pouvant supporter un sens absent" in L'Écriture du désastre, f. 71.

21 The Writing of the Disaster, e. 43; "Le savoir ne s'affine et ne s'all?ge que dans les confines, lorsque la vérité ne constitue plus l'instance ? laquelle il lui faudrait finalement se soumettre.  Le non-vrai qui n'est pas le faux, attire le savoir hors du syst?me, dans l'espace d'une derive o? les mots clés ne dominant plus, o? la repetition n'est pas un opérateur de sens (mais l'effondrement de l'extr?me), o? le savoir, sans passer au non-savoir, ne depend plus de lui-m?me, ne résulte pas ni ne produit un résultat, mais change
imperceptiblement, s'effaçant: non plus savoir, mais effet de savoir.  [. . .]  Quand le savoir n'est plus un savoir de vérité, c'est alors de savoir qu'il s'agit: un savoir qui br?le la pensée, comme un savoir d'infinie patience" in L'Écriture du désastre, f. 73-74.

22 The Writing of the Disaster, e. 145; "La pensée semble immediate (je pense, je suis), et pourtant elle est en rapport avec l'étude, il faut se lever tôt pour penser, il faut penser et n'?tre jamais s?r de penser; nous ne sommes pas assez éveillés: veillir au-del? de la veille; la vigilance est la nuit qui veille.  Douleur, elle désunit, mais non pas d'une mani?re visible (par une dislocation ou une disjunction qui serait spectaculaire): d'une mani?re silencieuse, faisant taire le bruit derri?re les paroles.  La douleur perpétuelle, perdue, oubliée.  Elle ne rend pas la pensée douloureuse.  Elle ne se laisse pas porter secours.  Sourire pensif du visage non dévisageable que le ciel la terre disparus, le jour la nuit passes l'un dans l'autre, laissent ? celui qui ne regarde plus et qui, voué au retour, ne partira jamais" in L'Écriture du désastre, f. 219-20.

23 Aesthetic Theory, e. 195.

24 Hermann Rapaport, Heidegger and Derrida: Reflections on Time and Language (Lincoln: U of Nebraska P, 1987) 233.

25 Blanchot, The Writing of the Disaster e. 63; "Le non-savoir n'est pas ne rien savoir, pas m?me le savoir du " non ", mais ce que dissimule toute science ou nescience, soit le neuter en tant que non-manifestation"       in L'Écriture du désastre f. 103.

26
Aesthetic Theory, e. 138.
ERIK RORABACK PARA-BAROQUE CONCEPTUAL INTERSECTIONS AND INTERVENTIONS: FINNEGANS WAKE, GRAVITY'S RAINBOW AND THE WRITING OF THE DISASTER
1